Bonjour,

Mon activité pour les scolaires dans l’exposition, Samouraï. Chefs d’œuvre de la collection Ann et Gabriel Barbier Mueller qui débutera à la mi-septembre, est déjà bien avancée.

Lors des dernières semaines, le suivi de visites et l’élaboration de mon activité, ont fait naître des pistes de réflexion pour mon travail à rendre dans le cadre de mes études en France.

Ces expériences dans plusieurs visites et activités m’ont fait prendre conscience des différences de références culturelles, compte tenu du nombre de visiteurs étrangers. Cette même réflexion m’est apparue aussi lors de l’élaboration de mon activité dans samouraï. En effet, les programmes scolaires étant différents de ceux en France. Par exemple, on ne peut pas faire des liens avec l’univers des samouraïs et le moyen-âge féodal européen, car cela n’est pas abordé en classe de primaire au Québec.

Au vu de cette expérience, je souhaite m’orienter vers un travail sur l’exportation des activités de médiation culturelle et éducative dans le cadre d’expositions internationales. En effet, le musée collabore avec de grands musées dans le monde, et des expositions d’envergure telle que Samouraï. Chefs-d’œuvre de la collection Ann et Gabriel Barbier Mueller, circulent à travers le monde. Dans ce cadre, quelles caractéristiques rendent les activités de médiation transférables ? Quels obstacles les en empêchent ?

Beaucoup de facteurs sont à prendre en compte, comme la langue, les repères culturels, les programmes scolaires, les ressources humaines et l’espace muséal ainsi que les politiques muséales qui diffèrent selon les établissements d’accueil.

Grâce à l’aide de mes collègues, et d’enquêtes que je vais mener auprès des visiteurs, je construis ma question et débute mes recherches. Un travail qui, je le pense, reflètera bien mon expérience de stage au Musée de la Civilisation.

A bientôt pour en savoir plus sur l’activité qui arrive !

Maëlle