ô merde!

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Icône de l'exposition Ô merde

Vous avez visité l’exposition Ô Merde! et la quantité d’enjeux sociaux et environnementaux que génèrent nos excréments vous a soufflé? C’est normal. Il y a beaucoup à apprendre sur cette matière organique universelle!

Les déjections font partie de notre quotidien. Pourtant, on ne soupçonne pas l’ampleur des enjeux qui entourent leur gestion. Une fois la chasse d’eau tirée, le problème disparait et on n’y pense plus. En créant l’exposition, le Musée a souhaité questionner notre propre comportement lorsque nous allons à la toilette.

Les vidéos de l’expo…

Après avoir appris qu’au Canada,

  • on envoie 4 milliards de rouleaux de papier de toilette aux égouts chaque année; que sur la planète, c’est l’équivalent de 10 millions d’arbres;
  • que tout ce papier doit être retiré des eaux usées et finit à l’incinérateur ou dans les sites d’enfouissement;
  • que 81 municipalités du Québec déversent toujours leurs matières fécales dans le fleuve sans traitement des eaux;

Comment ne pas avoir le tournis?!

Heureusement, à petite échelle, on peut déjà poser des gestes qui auront un impact sur cette immense empreinte écologique!

Comment? On commence par arrêter de jeter autre chose que du papier spécifique à cet usage dans la toilette. Les lingettes pour bébé, les médicaments, les tampons, les restants de spaghettis, même les Kleenex : tout à la cuvette, c’est fini ce temps-là! Ce sont des  déchets qu’il ne faut surtout pas jeter à la toilette.

Ensuite, on peut réduire la quantité de papier de toilette utilisé à la maison, par exemple avec le papier de toilette lavable. Super facile à faire soi-même, on en retrouve aussi en vente sur plusieurs sites en ligne ou à la boutique du Musée. Si on est plus conservateur côté papier, il est possible d’opter pour un papier de toilette fait de fibres 100% recyclées. On peut même mixer les techniques si on se sent à l’aise avec le papier lavable pour les numéros 1, mais pas pour les numéros 2!

Et pourquoi pas faire le grand saut pour en finir avec le papier de toilette et installer un bidet? Les sceptiques laisseront François Bellefeuille et son balado 3,7 planètes les convaincre!

L’important, c’est de faire un premier pas et surtout, ne pas avoir peur d’en parler ouvertement avec son entourage et ses enfants. La gestion de la merde, c’est l’affaire de tous!

D’autres contenus pour provoquer le changement…

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S’impliquer pour provoquer le changement

Photographie d'une équipe d'employés du Musée à l'usine de traitement des eaux usées de Québec.

Être préoccupé par la préservation de l’eau potable, c’est bien! S’impliquer pour un changement positif, c’est encore mieux! Tout commence par trouver où et comment s’impliquer.

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Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme… même le caca!

Épandage de biosolides dans un champ agricole à Geneva en Illinois.

Via leurs réseaux d’égouts, les villes récupèrent quotidiennement une grande quantité de matières aux propriétés fertilisantes. Celles-ci prennent parfois la direction de l’incinérateur ou des sites d’enfouissement. Pourtant, le Québec aurait tout avantage à récupérer plus et à recycler mieux ses matières résiduelles dans une perspective d’économie circulaire et de lutte contre les changements climatiques.

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Et si on passait à la toilette sèche?

Photo de la toilette sèche à terre d'Henri Moule

Faire voyager nos excréments dans l’eau potable, est-ce vraiment une bonne idée? Et si on envisageait la toilette sèche? De nombreux inventeurs, dont Henri Moule, ont réfléchi à cette question. D’ailleurs, les solutions contemporaines sont «nettement» plus intéressantes!

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Pourquoi faut-il économiser l’eau des toilettes?

Selon Environnement Canada, chaque canadien consomme en moyenne environ 329 litres d’eau par jour. Plus de la moitié de ce volume d’eau serait utilisée par pur gaspillage et non par nécessité. La salle de bains représente environ 65 % de l’utilisation de l’eau à l’intérieur de la maison. C’est donc à cet endroit qu’il est possible de réaliser les plus grandes économies!

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