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Le harfang des neiges, un oiseau surprenant

Le harfang des neiges... Le harfang des neiges : l’emblème mystérieux, une conférence de Audrey Robillard, doctorante en biologie à l’Université Laval

Saviez-vous que le harfang des neiges se nourrit parfois de canard, un oiseau aussi gros que lui? Ce n’est que l’une des nombreuses caractéristiques inattendues de cette espèce que la doctorante en biologie à l’Université Laval Audrey Robillard a expliquée à son auditoire lors de sa conférence Le harfang des neiges : l’emblème mystérieux durant l’événement Décoder le monde du Musée de la civilisation.

Le camp de recherche de Audrey Robillard à l'ile Bilot Le camp de recherche de Audrey Robillard à l’île Bylot au Nunavut

En effet, cet oiseau est difficile à cerner et agit de manière imprévisible. Le plus gros hibou de l’Amérique du Nord est une espèce que l’on observe en irruption. Cela signifie qu’il se déplace soudainement, ce qui le rend difficile à étudier. À ce sujet, Mme Robillard a expliqué comment les chercheurs s’y prenaient pour capturer ces animaux, pourtant si problématiques à localiser. Le moyen utilisé est un filet, placé près du nid où la femelle couve ses petits. Cette technique permet ainsi de capturer plusieurs femelles, mais très peu de mâles. Une fois le harfang attrapé, les chercheurs lui posent un émetteur GPS, puis le relâchent et suivent ses déplacements de manière numérique.

 

Audrey Robillard étudie la migration du harfang des neige Audrey Robillard étudie la migration du harfang des neige

Cela signifie qu’on pourra bientôt en savoir davantage sur cet oiseau mystérieux, […]

Partir… sur la route des collections des francophones d’Amérique

Les francophones sont-ils sédentaires ou un peuple migrateur? Depuis les tous débuts de l’émigration française du XVIIe siècle, force est de constater que l’Amérique est un « continent qui bouge », pour reprendre les mots du concept de l’exposition. En effet, depuis la venue des Récollets, des Jésuites, des Augustines et des Ursulines ainsi que des premiers colons Louis Hébert et Guillaume Couillard, les francophones ont toujours poursuivi leur migration sur le territoire Nord Américain. Que ce soit pour explorer et conquérir le territoire, convertir, faire la guerre, chercher du travail, partir en vacances ou subir la déportation ou le grand dérangement imposé par la Couronne, les francophones laissent derrière eux un patrimoine riche et précieux qui témoigne à la fois des phénomènes et des événements constitutifs des identités locales et communautaires, mais aussi d’une identité commune à tous les francophones d’Amérique.

Les quelques 150 objets présentés dans la nouvelle exposition permanente Partir sur la route des francophones (au Musée de l’Amérique française) ont été choisis auprès de 23 collections institutionnelles et privées du Québec, de l’Ontario, du Manitoba, et des États américains du Maine, du Rhode Island, du Michigan, du Missouri, et du Dakota du Nord. Les collections nationales sous la garde du Musée de la civilisation ont été mises à profit en présentant 51 objets. Les pièces sont principalement de nature ethnologique et sont composées de matériaux très diversifiés (métaux, matières organiques, etc.). On compte aussi quelques peintures, sculptures, photographies, œuvres sur papier, livres, manuscrits et documents d’archives.

Ensemble de baptême et cahier de dessins

Ensemble de baptême et cahier de dessins. Début du 20e siècle Collection Caroline Pease.

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