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Marie-Hélène Cauvin et Manuel Mathieu : artistes québécois d’origine haïtienne.

 

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L’exposition Haïti In Extremis vous convie à un voyage assez troublant au cœur d’une centaine d’œuvres d’artistes haïtiens. Vodou, mort et vie. Ces créations nous parlent d’un peuple et de sa vision du monde à travers un folklore riche et teinté de la vivacité de la culture haïtienne.  Dans cette capsule vidéo, Madame Lydia Bouchard, conservatrice, nous explique le processus d’acquisition du Musée et comment le choix s’est porté sur les œuvres de deux artistes en particulier, que nous vous invitons à découvrir :

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Provenance des oeuvres du Musée des antiquités de Berlin (Antikensammlung Museum, Staatliche Museen zu Berlin)

À la suite de l’inauguration de l’exposition Les maîtres de l’Olympe. Trésors des collections gréco-romaines de Berlin la semaine dernière, quelques visiteurs nous ont questionnés sur la provenance des oeuvres du Musée des antiquités de Berlin (Antikensammlung Museum, Staatliche Museen zu Berlin). Ces questionnements se référaient plus particulièrement à la Seconde Guerre mondiale.

C’est effectivement une question très sensible et vous avez raison de la soulever. Cependant, les œuvres présentées dans l’exposition sont tirées de collections qui trouvent leur origine au 17e siècle dans le cabinet de curiosités du Palais des Princes de Brandebourg (futurs rois de Prusse), au centre de Berlin. À une série d’acquisitions majeures en Italie, de façon particulière sous le règne de Frédéric le Grand (1712-1786), s’ajoutent les fruits d’ambitieuses fouilles archéologiques menées tout au long du 19e siècle ainsi qu’au début du 20e siècle en Grèce et en Asie Mineure (Turquie actuelle). À cette époque, aucune loi ne légiférait sur les objets trouvés et ceux-ci devenaient la propriété des pays qui finançaient les chantiers de fouilles.

À la prise de Berlin par Napoléon en 1806, ces collections ont pris le chemin de Paris avant de revenir à Berlin, où le premier musée public a ouvert ses portes dès 1930. La Seconde Guerre mondiale a entraîné la destruction des musées berlinois et la dispersion des collections un peu partout, à l’Ouest comme à l’Est. De nombreuses œuvres ne reviendront d’URSS qu’en 1958.

Comme tous les musées à travers le monde, le Musée de la civilisation à Québec se fait un devoir de connaître le parcours des objets qu’il présente. Les objets faisant partie de l’exposition Les maîtres de l’Olympe possèdent tous un historique d’acquisition documenté et officiel.

 

Agnès Dufour, relations de presse