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Frédéric Laugrand et les savoirs inuits

Cet article s’inscrit dans la série qui présente le comité scientifique pour le renouvellement de l’exposition permanente pour présenter les Premières Nations et les Inuit du Québec. La semaine dernière, nous vous avions présenté Jacques Kurtness.

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Jacques Laugrand

Professeur titulaire au Département d’anthropologie de l’Université Laval, Frédéric Laugrand affiche une grande sensibilité face aux savoirs locaux inuits. Sa connaissance du Nord sera mise à contribution pour le bénéfice du comité scientifique de la future exposition.

Frédéric Laugrand effectue des recherches dans plusieurs régions de l’Arctique en s’intéressant surtout à la réception du christianisme par les Inuit du Nunavut. Depuis 1997, il travaille avec des jeunes et des aînés dans le cadre d’activités de formation offertes par le Nunavut Arctic College et la Pulaarvik Kablu Association. Avec la collaboration de Jarich G. Oosten, professeur à l’Université de Leiden (Pays-Bas), il a organisé, au cours des dix dernières années, plusieurs ateliers dans des camps de chasse sur la transmission des expériences et des savoirs.

Les recherches actuelles de Frédéric Laugrand s’inscrivent dans les champs de l’anthropologie des religions, de l’anthropologie symbolique et de l’ethnohistoire. Ses projets de recherche impliquent plusieurs groupes autochtones. Ses travaux questionnent la fabrique du religieux, la transmission intergénérationnelle des pratiques et des savoirs et la mise en valeur des traditions et des histoires locales dans le cadre de stratégies de résistance. Il s’intéresse également aux questions touchant les pensionnats autochtones et l’éducation. Frédéric Laugrand démontre par ailleurs un vif intérêt pour l’anthropologie visuelle – il réalise actuellement plusieurs petits films sur le chamanisme inuit.

Sa passion pour l’art et […]

Sculpture de Louis Jobin

Les sœurs du Bon Pasteur de Québec ont offert en donation au Musée de la civilisation une sculpture de Louis Jobin qui ornait autrefois le jardin de l’ancienne Maison Généralice, rue de la Chevrotière.

Louis Jobin, sculpteur.

La création de la congrégation

La congrégation des sœurs du Bon-Pasteur est relativement nouvelle dans la ville de Québec. Et même si sa fondatrice, Marie-Josephte Fitzbach, et quelques unes de ses compagnes œuvrent successivement à l’Asile Sainte-Madeleine, rue Richelieu, en 1850, puis à la résidence rue de la Chevrotière, il faudra attendre 1856 avant que la congrégation, connue sous le vocable Les Sœurs Servantes du Cœur Immaculé de Marie, (aujourd’hui congrégation Les Sœurs Servantes du Cœur Immaculé de Marie) ne soit reconnue par l’Église.

La Maison Généralice, rue de La Chevrotière

Suite à la concession d’un grand terrain, l’ensemble des bâtiments de la rue de La Chevrotière fut construit et on y cultiva un potager pour subvenir aux besoins alimentaires des personnes résidentes. En 1908, son Éminence Mgr Louis Nazaire Bégin demande aux religieuses d’entretenir un jardin pouvant servir au repos, à la méditation et aux dévotions. On érigera dans ce jardin un pavillon central, entouré d’arbres, de bosquets et décoré de quatre statues représentant respectivement Sainte-Anne, Saint-Joseph, la Vierge Marie et un ange. Ce jardin construit à l’intérieur des murs sera utilisé jusqu’en 1974 alors que le bâtiment est vendu et que la maison Généralice déménage à Sainte-Foy. Les statues seront alors intégrées aux collections de ce qui allait devenir le Musée du Bon-Pasteur.

Statue religieuse Saint-Joseph, Louis Jobin, Musée du Bon-Pasteur, b.2003.751.1-2.

Statue religieuse. Saint-Joseph. Louis Jobin. Musée du Bon-Pasteur, b.2003.751.1-2.

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Par |2 juin 2010|Archives et collections|2 Commentaires