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Restauration du rabaska : invitation au public

Par |14 septembre 2011|

Rabaska présenté dans l'exposition Nous les Premières Nations.

En 1998 le Conseil de la Nation Atikamekw confiait un rabaska de 32 pieds au Musée de la civilisation.  Ce rabaska  fabriqué, par César Newashish et ses trois fils, est actuellement présenté dans l’exposition Nous les  Premières Nations où il fait vedette car tout impressionne de cette embarcation.

Au cours des prochaines semaines, François Newashish, un des fils du grand César, réparera le rabaska dans la salle d’exposition et vous êtes invités à venir le voir travailler (du lundi au vendredi). Progressivement il consolidera les éléments en péril et remplacera certains autres qui sont détériorés. Les travaux débuteront avec les larges parois d’écorce du centre.

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Muséactivités 2011-2012 : programmation éducative

Par |22 août 2011|

Chaque année, des milliers d’élèves visitent le complexe muséal du Musée de la civilisation pour y vivre l’aventure humaine. De façon inusitée, ils explorent la science, l’histoire, l’actualité… au Québec et dans le monde.

À l’aube de la rentrée scolaire, découvrez notre toute nouvelle programmation éducative disponible en ligne!

Les réservations pour les activités éducatives seront acceptées dès le 25 août 2011.

Du nouveau cette année!

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Nouvelle application iPhone pour le Musée : MCQ!

Par |15 juillet 2011|

Ça y est! La nouvelle application iPhone du Musée est dorénavant offerte sur l’App Store : MCQ!

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Métier : crieur !

Par |13 mai 2011|

Spring Exhibition at the Art Gallery, Montreal. Old French-Canadian Auction Sale, par Henri Julien, 1892, reproduction d’une oeuvre. Musée de la civilisation, collection du Séminaire de Québec, 1993.16547

 

Le métier de crieur public est connu depuis l’antiquité et s’est perpétué jusqu’à nos jours. À l’époque du moyen âge, cette profession était règlementée, le rôle du crieur étant de diffuser les ordonnances royales auprès de la population et d’annoncer les différents commerces. D’un pays à l’autre, il existe différents types de crieur : le crieur public ou de rue qui colporte des nouvelles, le crieur des morts ou le crieur de corps, le crieur et vendeur de journaux, le crieur de vin et le crieur de ventes aux enchères, que ce soit de l’œuvre d’art au marché de l’alimentation. De même, dans certaines villes africaines, le crieur a été remplacé par un véhicule sonorisé et, plus récemment, on y retrouve l’original crieur de baleine (vidéo sur YouTube!) dont la fonction est de surveiller et d’annoncer l’arrivée des baleines pour en faire l’observation.

Spring Exhibition at the Art Gallery, Montreal. Old French-Canadian Auction Sale, par Henri Julien, 1892, reproduction d’une oeuvre. Musée de la civilisation, collection du Séminaire de Québec, 1993.16547

 

En l’an 1416, Paris recense vingt-quatre membres faisant partie de la corporation des crieurs; à cela s’ajoutent les crieurs publics, payés par l’administration royale et les crieurs privés qui sont engagés par des particuliers. Le mandat du crieur était d’annoncer les messages des autorités et de transmettre diverses informations auprès des habitants qui ne savaient pas lire. Le crieur déambulait dans […]

Du nouveau sur le blogue du Musée!

Par |12 mai 2011|

 

Gamma man

Vous avez déploré notre silence depuis un certain temps?

C’est que nous vous préparions un déménagement et une nouvelle interface pour le blogue!

La peinture n’est pas tout à fait terminée et il nous reste quelques moulures à poser ici et là, mais le gros du travail est fait. Voici donc une version beta que nous aimerions peaufiner avec vos commentaires!

Veuillez donc prendre en note la nouvelle adresse du blogue et son nouveau fil RSS.

ROME. De ses origines à la capitale d’Italie

Par |16 mars 2011|

Rome.jpg

 

 

Ce matin avait lieu le prélancement médiatique de l’exposition ROME. De ses origines à la capitale de l’Italie qui sera inaugurée le 11 mai prochain. Une exposition colossale dévoilant des objets d’exception!

 

 

Hélène Bernier, directrice des expositions et des affaires internationales, en conversation avec la déléguée du Québec à Rome, madame Amalia Daniela Renosto, et le commissaire de l'exposition, monsieur Giovanni Gentili.

 

Depuis toujours, Rome demeure une destination privilégiée des pèlerins, des amoureux de l’art, des historiens ou des simples touristes. Au fil des chefs d’œuvres présentés dans l’exposition et de l’installation multimédia La fontaine de Rome, vous serez invités à une réelle visite de Rome à différentes époques, et vous aurez l’occasion de découvrir l’héritage qu’elle nous a légué.

 

 

La louve du Capitole nourrissant Remus et Romulus. Musées Capitolins.

 

Mosaïques, fresques, bustes, bijoux, sculptures, tableaux et objets du quotidien témoigneront de l’incroyable histoire de Rome de l’Antiquité jusqu’à 1871, date à laquelle Rome devient capitale de l’Italie unifiée. Vous découvrirez près de 300 trésors romains provenant d’une trentaine d’institutions muséales de la Ville éternelle, dont les Musées du Capitole et les Musées du Vatican. Cette présentation de Rome sur une aussi vaste période est une première mondiale… et elle se déroulera en nos murs! Voyez le vidéo de présentation de l’exposition.

 

C’est d’ailleurs demain le 17 mars que l’Italie amorce les célébrations du 150e anniversaire […]

Commentaires fermés sur ROME. De ses origines à la capitale d’Italie

Veille de Relâche scolaire

Par |4 mars 2011|

Le hall du Musée a pris les couleurs de la Relâche. Des bannières jaunes éclatantes attirent l’œil, un clavier de piano annonce le thème de la musique. À moins de 24 h du début de la Relâche, l’équipe du Musée termine le montage des activités, les guides révisent leur scénario d’animation, les concepteurs procèdent aux derniers tests. Demain, place aux visiteurs! Au rendez-vous, plusieurs expériences vibrantes de créativité et d’innovation!

ENGINS PHONIQUES

Flutes

 

Au chapitre de l’inusité, ne manquez pas de faire un tour dans la salle 4B où sont installés des engins phoniques. Ces bidules fabriqués avec des matériaux recyclés, faits de mécanismes à actionner, font de la véritable musique. Étonnant! Voyez ici, en primeur, un de ces engins phoniques.

httpv://www.youtube.com/watch?v=sgSR1UEWmUs&feature=related


Ces petites machines ont été fabriquées spécialement pour la Relâche par l’équipe de Général Patente.

Bouillottes

 

INSTRUMENTARIUM

Dans une autre salle, une installation technologique étonnante permet de jouer une partition symphonique. C’est l’instrumentarium, un atelier conçu en collaboration avec Avatar, un centre d’artistes spécialisé dans la recherche, la création et la diffusion en art audio […]

Des passagers bien particuliers!

Par |3 mars 2011|

Les passagers en partance pour Rome sont priés de se présenter à la porte 52. Cette phrase accompagne souvent le début de l’aventure pour la personne qui s’apprête à partir explorer une nouvelle destination. Ses bagages ont été auparavant fouillés, enregistrés et placés dans un conteneur. Mais qu’en est-il des objets de musée qui voyagent? Comment sont traités ces passagers bien spéciaux?

Depuis l’ouverture du Musée de la civilisation, de grandes expositions internationales ont été présentées. Le MCQ emprunte plusieurs centaines d’objets par année pour ses expositions. Les déplacements de pièces, la plupart du temps fragiles et précieuses, exigent une grande planification et de multiples précautions. Selon les exigences des prêteurs mais aussi selon la complexité de l’intervention, il arrive souvent que des conservateurs accompagnent ces voyageurs bien particuliers. Loin du voyage touristique, ce genre de déplacement demande une préparation spéciale. Muni d’un ordre de mission provenant de la direction de son institution, le convoyeur ou courrier sera le gardien des objets tout au long du parcours.

Chargement de camion sur la Place Rouge à Moscou.

 

 

Voici quelques cas vécus par les conservateurs du Musée de la civilisation. Pour l’exposition sur la Russie : Dieu, le Tsar et la Révolution, une conservatrice de notre institution a fait un curieux périple. Le transport des caisses ne pouvant se faire directement à partir de Moscou, le seul itinéraire possible était un déplacement en camion de Moscou à la frontière russe puis un voyage en traversier jusqu’en Finlande et, finalement, un nouveau […]

Le Musée de la civilisation et la Journée mondiale sans Facebook

Par |28 février 2011|

 

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale sans Facebook, plusieurs internautes ont fait le choix de ne pas publier sur Facebook durant 24 heures pour protester contre certaines règles et conduites de la direction du site. D’autres s’accordent une retraite de quelques heures pour retrouver une quiétude loin de la frénésie des statuts. D’autres profitent simplement de l’occasion pour réfléchir au phénomène Facebook et à la place que les réseaux sociaux prennent aujourd’hui dans nos vies et dans notre culture.

 

 

C’est l’approche que nous avons privilégiée.

 

Il est indéniable que plusieurs règles et actions de Facebook soulèvent des interrogations, notamment la protection et l’archivage des données personnelles, ainsi que la diffusion de la vie privée publiée par les individus.

 

Plus spécifiquement, certains événements interpellent fortement le milieu muséal : Facebook a censuré certaines publications artistiques dans leurs propres pages. Par exemple, des photographies ont été retirées de la page Facebook de la New York Academy of Art (cet article sur leur blogue témoigne de la situation).

 

Sous la plume de Fabien Deglise, le journal Le Devoir rappelle les faits dans son édition du vendredi 25 février 2011 : On débranche et on réfléchit.

 

« Ce qui est bon pour les musées et les galeries d’art ne l’est pas forcément pour Facebook. La New York Academy of Art, une école d’art figuratif ouverte il y a 30 ans, vient d’en faire la découverte, à la dure, au début du mois, après avoir diffusé sur sa page des esquisses au crayon de l’artiste Steven Assael.

 

Les nus – puisque c’est de cela qu’il s’agit – étaient artistiques, mais certainement pas acceptables pour les administrateurs de ce réseau qui ont décidé de les retirer manu militari de la Toile, en plus d’interdire pendant une semaine à l’université d’ajouter de nouvelles illustrations sur sa page. Le règlement est formel : la nudité tout comme les photos faisant l’apologie de la violence, de la consommation de drogue ou qui attaquent des individus contreviennent aux conditions d’utilisation du service. »
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À vos marques!

Par |17 février 2011|

Parmi les documents d’archives conservés au Centre de référence de l’Amérique française se trouve le premier contrat de mariage au Canada. Comme tout « premier », il faut porter une nuance : il s’agit du premier contrat de mariage fait au Canada qui a survécu jusqu’à nos jours. Il est probable qu’il y en avait avant celui-ci, mais ils n’existent plus.

La première page du contrat.

La première page du contrat. Référence: Musée de la civilsation, collection du Séminaire de Québec, fonds Georges-Barthélemi Faribault, P29/002.

Ce document est intéressant pour plusieurs raisons. D’abord à cause de sa date : le contrat a été rédigé le 27 juillet 1636. La colonisation de la Nouvelle-France avait repris juste deux ans plus tôt, après la prise de Québec par les frères Kirke en 1629. Robert Giffard avait commencé à amener des colons à sa seigneurie de Beauport en 1634. Il a lui-même signé ce contrat, qui a été rédigé dans son manoir seigneurial sous seing privé (pas devant notaire – il n’y en avait pas encore!) par Jean Guyon, un des pionniers de Beauport.

Une autre chose qui rend ce document intéressant est l’âge des parties au contrat. Robert Drouin, premier de ce nom en Nouvelle-France, avait 31 ans. Sa future, Anne Cloutier, en avait 17. Il y avait très peu de femmes en âge de se marier à cette époque, et Drouin voulait en quelque sorte « réserver » la sienne par ce contrat. Le mariage n’était célébré que presque un an après la rédaction du document. D’ailleurs, le contrat spécifie que le couple allait vivre pendant trois ans chez les parents de l’épouse, probablement à cause de son jeune âge.
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