Blogue MCQ

Blogue MCQ/
­

Comment utilisez-vous les réseaux sociaux ?

Par |9 juin 2010|

C’est la question que nous nous posons aujourd’hui, après plusieurs mois de présence sur Facebook et Twitter et, bien sûr, la création du blogue.

Difficile pour nous, de l’autre côté de l’écran, de savoir si vous êtes nombreux parmi nos visiteurs à posséder un compte sur ces sites, les informations qui vous intéressent ou encore celles qui ne vous intéressent pas. Et pourtant, votre avis nous intéresse beaucoup !

En répondant au court questionnaire en ligne vous nous permettrez de mieux comprendre vos attentes pour améliorer notre offre en ligne : http://bit.ly/97OcEB

Merci!

Livres anciens : des trésors par milliers

Par |9 juin 2010|

Vous voulez consulter le premier livre imprimé au Québec ? Vous aimeriez admirez des ex-libris dans des imprimés précieux ? Vous voulez regarder les gravures de Jacques Callot ? Vous souhaitez parcourir les pages d’un livre mis à l’Index et destiné à l’Enfer ? Vous voulez lire un article paru dans le journal Le Canadien de l’année 1809 ?

Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec. Le Canadien. Québec. Vol. 3, no 31 (17 juin 1809), p. [126]. No 736.1.4

Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec. Le Canadien. Québec. Vol. 3, no 31 (17 juin 1809), p. 126. No 736.1.4

Tout est possible. Il s’agit de se rendre au Centre de référence de l’Amérique française du Musée de l’Amérique française qui abrite la Bibliothèque du Séminaire de Québec. Soit dit en passant, le Musée de l’Amérique française est une composante du Musée de la civilisation.

Cette incomparable bibliothèque, considérée la plus ancienne en Amérique française, compte des milliers de livres rares et précieux. Elle contient aussi d’autres sources documentaires anciennes que sont des brochures, journaux et périodiques. Les livres sont écrits en plusieurs langues, notamment en français, en latin, en italien et en anglais. Le fonds ancien renferme aussi des ouvrages en langues amérindiennes.

Cette riche documentation demeure incontournable pour qui veut enrichir ses connaissances sur l’histoire de la société québécoise.

[…]

Sculpture de Louis Jobin

Par |2 juin 2010|

Les sœurs du Bon Pasteur de Québec ont offert en donation au Musée de la civilisation une sculpture de Louis Jobin qui ornait autrefois le jardin de l’ancienne Maison Généralice, rue de la Chevrotière.

Louis Jobin, sculpteur.

La création de la congrégation

La congrégation des sœurs du Bon-Pasteur est relativement nouvelle dans la ville de Québec. Et même si sa fondatrice, Marie-Josephte Fitzbach, et quelques unes de ses compagnes œuvrent successivement à l’Asile Sainte-Madeleine, rue Richelieu, en 1850, puis à la résidence rue de la Chevrotière, il faudra attendre 1856 avant que la congrégation, connue sous le vocable Les Sœurs Servantes du Cœur Immaculé de Marie, (aujourd’hui congrégation Les Sœurs Servantes du Cœur Immaculé de Marie) ne soit reconnue par l’Église.

La Maison Généralice, rue de La Chevrotière

Suite à la concession d’un grand terrain, l’ensemble des bâtiments de la rue de La Chevrotière fut construit et on y cultiva un potager pour subvenir aux besoins alimentaires des personnes résidentes. En 1908, son Éminence Mgr Louis Nazaire Bégin demande aux religieuses d’entretenir un jardin pouvant servir au repos, à la méditation et aux dévotions. On érigera dans ce jardin un pavillon central, entouré d’arbres, de bosquets et décoré de quatre statues représentant respectivement Sainte-Anne, Saint-Joseph, la Vierge Marie et un ange. Ce jardin construit à l’intérieur des murs sera utilisé jusqu’en 1974 alors que le bâtiment est vendu et que la maison Généralice déménage à Sainte-Foy. Les statues seront alors intégrées aux collections de ce qui allait devenir le Musée du Bon-Pasteur.

Statue religieuse Saint-Joseph, Louis Jobin, Musée du Bon-Pasteur, b.2003.751.1-2.

Statue religieuse. Saint-Joseph. Louis Jobin. Musée du Bon-Pasteur, b.2003.751.1-2.

[…]

Il était une fois… un atelier de costume sur le conte

Par |13 mai 2010|

Nous vous avions mentionné qu’un nouvel atelier de costume était en préparation et que sa thématique portait sur le conte.

L’espace est présentement en montage et prend la forme d’un immense casse-tête. Des parties de sapin, des tuiles, un donjon en mille morceaux, des miroirs…

Vous êtes curieux? Jouez au petit oiseau qui observe à travers la fenêtre et suivez nos photos du montage dans Flickr!

[flickrset id= »72157623915413955″ thumbnail= »square » overlay= »true » size= »small »]

Des photos seront ajoutées au fil des jours du montage…

Michel Côté : nouveau directeur général du Musée

Par |6 mai 2010|

Nous sommes enchantés de vous annoncer que Michel Côté sera le prochain directeur général du Musée de la civilisation!

Michel Côté, nouveau directeur général du Musée de la civilisation

Monsieur Côté entend miser sur les forces qui ont fait la réputation du Musée, tout en laissant une large place aux idées nouvelles et à l’innovation. « Je me sens extrêmement privilégié de cette nomination, a commenté monsieur Côté. Les musées sont des institutions nécessaires aux sociétés à travers le monde, ce sont aujourd’hui des références et le Musée de la civilisation s’inscrit parfaitement dans cette mouvance »

Il entrera en fonction le 1er août prochain.

Pour plus d’information, je vous invite à consulter le communiqué de presse.

Mise à jour : voici une entrevue avec Michel Côté, effectuée le 6 mai à Radio-Canada.

httpv://www.youtube.com/watch?v=otv8Y_A3DwY

Manif d’art 5 : l’art contemporain s’invite au Musée

Par |30 avril 2010|

Manif d’art, la biennale d’art contemporain de Québec, débute ce samedi 1er mai. Pour cette cinquième édition qui s’articule autour de la thématique de la catastrophe, le Musée accueille l’artiste Sarah Emerson, originaire d’Atlanta, et son univers à la fois onirique et inquiétant.

Sarah Emerson nous explique le propos de son œuvre, Starlight Shadows, et la manière dont ce travail trouve sa place au sein du Musée. (en anglais)

Rendez-vous lors du vernissage progressif de la Manif d’art, samedi 1er mai, pour un passage par le Musée à 13h.

L’installation Starlight Shadows est exposée jusqu’au 13 juin dans le salon des visiteurs du Musée. À contempler de l’intérieur dans la journée et à admirer de l’extérieur la nuit.

Un voyage dans l’espace et le temps

Par |29 avril 2010|

Nous sommes vers 1850-1860 à Québec. Donald McNeil, né vers 1825 à l’Île-du–Prince-Édouard, achète chez un horloger-bijoutier de la Côte de la Montagne, une montre de poche haut de gamme à double boîtier en argent. Dans sa famille on raconte qu’il est venu à Québec au début de la vingtaine pour travailler dans le port de Québec sur les bateaux et aussi comme pilote.

Pourquoi achète-t-il une montre de cette qualité ce jour-là? Veut-il la porter lors d’une occasion spéciale? En rêvait-il depuis longtemps? Nul ne le sait.

Le 9 novembre 1852 il épouse Jane Preston à la basilique Notre-Dame de Québec. Avec elle il s’établit à Lévis. Ses enfants, nés de 1853 jusqu’au milieu des années 1860 sont baptisés à l’église Notre-Dame de Lévis. Sur le certificat de baptême d’une de ses filles, le 8 février 1857, il est inscrit que Donald McNeil est « chauffeur » ce qui confirmerait qu’il travaille à ce moment-là pour une compagnie de chemin de fer.

À cette époque Lévis était le terminus du chemin de fer Québec-Richmond qui avait été complété en 1854. Un an avant, en 1853, la Grand Trunk Railway avait acquis la Quebec Richmond Company ainsi que quatre autres compagnies afin de réaliser le projet d’un chemin de fer s’étendant sur toute la longueur de la Province du Canada de Montréal à Toronto et à l’est jusqu’à Halifax (il faut se souvenir qu’avant la Confédération, l’Ontario et le Québec constituent la Province du Canada alors que le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse sont des colonies britanniques séparées). Ce projet ambitieux durera plusieurs années et fournira de l’emploi à des milliers de personnes. Comme la compagnie offre du travail à l’année, contrairement aux bateaux qui cessent de circuler en hiver, elle est intéressante pour Donald McNeil qui doit faire vivre sa famille. Est-ce pour que les trains qu’il conduit soient toujours à l’heure que Donald McNeil a acheté sa belle montre? C’est bien possible.

La montre et son boîtier. Le boîtier est en argent et le cadran en émail sur cuivre avec des aiguilles en acier bleui. C’est une « Montre de poche Oignon » appellation qui lui vient de sa forme.  Photo : Isa Mailloux

La montre et son boîtier. Le boîtier est en argent et le cadran en émail sur cuivre avec des aiguilles en acier bleui. C’est une « Montre de poche Oignon » appellation qui lui vient de sa forme. Photo : Isa Mailloux

[…]

Une rencontre qui passera à l’histoire!

Par |26 avril 2010|

Vendredi le 23 avril, nous avons accueilli une cinquantaine de jeunes de Montréal et de St-Augustin au Lac-St-Jean pour une rencontre autour de leurs trésors de familles.

Pendant l’année scolaire, les élèves des classes de Annie Gaudreault et de Marie-Pierre Fleury ont entretenu une correspondance. L’intention des enseignantes était de concrétiser ces amitiés par une rencontre au Musée de la civilisation. Lorsqu’elles ont pris contact avec Paule Mignault, du service des réservations du Musée, pour préparer cet événement, Paule a eu l’idée de leur proposer de préparer leur rencontre au moyen de la trousse pédagogique Trésors de familles : le patrimoine à l’école.

[…]

Partir… sur la route des collections des francophones d’Amérique

Par |19 avril 2010|

Les francophones sont-ils sédentaires ou un peuple migrateur? Depuis les tous débuts de l’émigration française du XVIIe siècle, force est de constater que l’Amérique est un « continent qui bouge », pour reprendre les mots du concept de l’exposition. En effet, depuis la venue des Récollets, des Jésuites, des Augustines et des Ursulines ainsi que des premiers colons Louis Hébert et Guillaume Couillard, les francophones ont toujours poursuivi leur migration sur le territoire Nord Américain. Que ce soit pour explorer et conquérir le territoire, convertir, faire la guerre, chercher du travail, partir en vacances ou subir la déportation ou le grand dérangement imposé par la Couronne, les francophones laissent derrière eux un patrimoine riche et précieux qui témoigne à la fois des phénomènes et des événements constitutifs des identités locales et communautaires, mais aussi d’une identité commune à tous les francophones d’Amérique.

Les quelques 150 objets présentés dans la nouvelle exposition permanente Partir sur la route des francophones (au Musée de l’Amérique française) ont été choisis auprès de 23 collections institutionnelles et privées du Québec, de l’Ontario, du Manitoba, et des États américains du Maine, du Rhode Island, du Michigan, du Missouri, et du Dakota du Nord. Les collections nationales sous la garde du Musée de la civilisation ont été mises à profit en présentant 51 objets. Les pièces sont principalement de nature ethnologique et sont composées de matériaux très diversifiés (métaux, matières organiques, etc.). On compte aussi quelques peintures, sculptures, photographies, œuvres sur papier, livres, manuscrits et documents d’archives.

Ensemble de baptême et cahier de dessins

Ensemble de baptême et cahier de dessins. Début du 20e siècle Collection Caroline Pease.

[…]

Site Web pour mobiles

Par |13 avril 2010|

Aujourd’hui, nous avons le très grand plaisir de vous annoncer la mise en ligne de notre site web adapté pour les mobiles.

Lorsque vous irez sur www.mcq.org, le système Device Atlas reconnaîtra votre mobile et déploiera le site approprié. Cette version mobile a été réalisée avec la collaboration de la firme Nurun Québec.

[…]